Selon le journal d’investigation Courrier Confidentiel parution du 25 juillet 2018 à la page 2, le test de recrutement de 1500 instituteurs adjoints certifiés seraient entaché d’irrégularités.

Le journal vient ainsi donner du crédit aux rumeurs qui couraient de ci par là. Selon le Journal Courrier Confidentiel: » les témoignages sont de plus en plus pressants.certains candidats ou supposés tels, qui n’ont pas participé aux épreuves écrites du concours direct de recrutement de 1500 instituteurs adjoints certifiés,tenu fin mai, ont curieusement pris part aux épreuves orales.Ils pourraient ainsi être déclarés définitivement admis.
D’autres, qui ont échoué aux épreuves écrites, auraient également reçu un coup de pouce et ont ainsi été déclarés admissibles aux épreuves orales.selon nos sources, des individus, tapis dans le circuit de l’organisation du concours, auraient proposé leurs services, contre rémunération, pour faciliter l’accès à la fonction publique à ces candidats. »
Le ministre de l’éducation nationale et celui de la fonction publique sont ainsi interpellés pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Même s’il faut reprendre le test afin que toutes les filles et tous les fils du Burkina bénéficient de la même chance d’accès à la l’emploi, il le faudra. Inadmissible que les vieilles pratiques du passé reviennent aujourd’hui au moment où le Burkina Faso amorce un élan pour une république véritable.
Aussi, tous les syndicats du MENA , de la fonction publique et le REN-LAC sont interpellés et doivent impérativement et immédiatement se faire entendre pour que le secteur de l’emploi ne soit pas une caverne d’Ali Baba surtout dans un domaine comme l’éducation.
Source: Traoré Abdoulaye Fundjé